dimanche 10 juin 2007

Cotiser pour se faire sous-représenter

Chaque voix aux législatives donnera 1,67 € aux formations politiques ayant réussi à présenter plus de 50 candidats.

Depuis 2 semaines, les instituts de sondage indiquent une majorité écrasante de la Majorité Présidentielles au Palais Bourbon.

A croire que les français ont d'ores et déjà adopté la philosophie Sarkozienne : donner toujours plus à ceux qui ont plus !

1er tour legislative : A voté !

Ca y est j'ai voté pour le député Modem de ma circonscription : Laurent Trupin ( à droite sur la photo )

J'avais déjà eu l'occasion d'échanger avec lui. C'est un visage nouveau avec de nombreuses qualités dont on se demandait si elles n'étaient pas incompatibles avec la politique.
A l'écoute des gens, intelligent sans être pédant, homme d'expérience soucieux de faire vivre la politique plutot que de vivre de la politique.

Une politique affranchie des logiques partisanes, résolument pro-européenne et intransigeante vis à vis de tout ce qui menance le bon vivre-ensemble en France.

Je regrette que de fortes contraintes professionnelles m'ont empéché de m'investir plus à ses côtés pour ces législatives . 1 000 excuses Laurent et bonne chance !!!


AZ

mercredi 6 juin 2007

Paradoxes du JE démocratique ( partie I )

A l'instar de nombreux français, je me suis passionné pour ces présidentielles. L'enjeu était, à l'époque, de choisir le chef de l'Etat. La personne qui siège tout en haut de l'exécutif. La Personne qui allait ensuite nommer souverainement un gouvernement. Bref, La personne qui sera tout en haut. Celle qui, par définition même, est la plus loin de moi, citoyen lambda.

D'ailleurs l'élection au suffrage universel du Président de la République n'a pas toujours été la règle. De Gaulle ne l'a ré-introduit que le 28 Octobre 1962, par référendum. Tandis que la IIIe et la IVe république avait pris soin d'écarter ce mode de scrutin pour effacer le mauvais souvenir du Second Empire instauré par le "prince-président"(sic) Napoléon III en 1852.

Le paradoxe que je n'arrive pas m'expliquer provient de cette effervescence à donner sa voix à celle ou celui qui sera tout en haut de l'éxécutif et à qui j'aurais moins de chance de faire entendre ma voix ces 5 prochaines années !

Tandis qu'à l'opposé, je me rends compte de ma léthargie au moment de choisir la ou le parlementaire de ma circonscription. Alors que finalement c'est l'élu qui est la plus à même de faire entendre la voix du citoyen lambda aux plus hautes instances de l'Etat.

Jusqu'à maintenant je n'arrive pas vraiment à m'expliquermon attitude, j'ai une petite idée ( à suivre )

AZ