lundi 27 août 2007

dimanche 10 juin 2007

Cotiser pour se faire sous-représenter

Chaque voix aux législatives donnera 1,67 € aux formations politiques ayant réussi à présenter plus de 50 candidats.

Depuis 2 semaines, les instituts de sondage indiquent une majorité écrasante de la Majorité Présidentielles au Palais Bourbon.

A croire que les français ont d'ores et déjà adopté la philosophie Sarkozienne : donner toujours plus à ceux qui ont plus !

1er tour legislative : A voté !

Ca y est j'ai voté pour le député Modem de ma circonscription : Laurent Trupin ( à droite sur la photo )

J'avais déjà eu l'occasion d'échanger avec lui. C'est un visage nouveau avec de nombreuses qualités dont on se demandait si elles n'étaient pas incompatibles avec la politique.
A l'écoute des gens, intelligent sans être pédant, homme d'expérience soucieux de faire vivre la politique plutot que de vivre de la politique.

Une politique affranchie des logiques partisanes, résolument pro-européenne et intransigeante vis à vis de tout ce qui menance le bon vivre-ensemble en France.

Je regrette que de fortes contraintes professionnelles m'ont empéché de m'investir plus à ses côtés pour ces législatives . 1 000 excuses Laurent et bonne chance !!!


AZ

mercredi 6 juin 2007

Paradoxes du JE démocratique ( partie I )

A l'instar de nombreux français, je me suis passionné pour ces présidentielles. L'enjeu était, à l'époque, de choisir le chef de l'Etat. La personne qui siège tout en haut de l'exécutif. La Personne qui allait ensuite nommer souverainement un gouvernement. Bref, La personne qui sera tout en haut. Celle qui, par définition même, est la plus loin de moi, citoyen lambda.

D'ailleurs l'élection au suffrage universel du Président de la République n'a pas toujours été la règle. De Gaulle ne l'a ré-introduit que le 28 Octobre 1962, par référendum. Tandis que la IIIe et la IVe république avait pris soin d'écarter ce mode de scrutin pour effacer le mauvais souvenir du Second Empire instauré par le "prince-président"(sic) Napoléon III en 1852.

Le paradoxe que je n'arrive pas m'expliquer provient de cette effervescence à donner sa voix à celle ou celui qui sera tout en haut de l'éxécutif et à qui j'aurais moins de chance de faire entendre ma voix ces 5 prochaines années !

Tandis qu'à l'opposé, je me rends compte de ma léthargie au moment de choisir la ou le parlementaire de ma circonscription. Alors que finalement c'est l'élu qui est la plus à même de faire entendre la voix du citoyen lambda aux plus hautes instances de l'Etat.

Jusqu'à maintenant je n'arrive pas vraiment à m'expliquermon attitude, j'ai une petite idée ( à suivre )

AZ

jeudi 24 mai 2007

un président coloré façon bolloré


Je rêve ... ou nous avons bien un Président de la République bronzé et frisé ?!


Adel, le frisé

vendredi 18 mai 2007

" Cours Sarko ! Cours ! "

Déjà un style. Le style Nicolas Sarkozy. Rien à voir avec les précédents. Tout dépoussiéré soudain, briqué, réajusté. Un président qui sort, un président comme on en a connu des dizaines, par ici, dégarni du dessus, solennel et vague du regard. Le tapis rouge n’a plus de secret pour lui, les cérémonies non plus, mais il paraît gauche, ce Chirac-là, face au jeune trublion (sauvageon ?) qui vient lui serrer sa dernière pince, ce 16 mai-là. Et vas-y que je te tourne vers les objectifs, et vas-y que je te mette la main sur l’épaule, avec cet allant si peu commun, si... rapide sur ces marches -à. L’Elysée, c’est soudain la Croisette, rien ne manque : ni le bronzage (l’air yachté sans doute) ni les starlettes, blondes et grandes, grands et blonds, sauf un, et les genoux bien dénudés, les talons, les sourires, un clan, une famille recomposée comme on n’en avait jamais vu encore de ce côté-ci de la capitale. Sarkozy apporte avec lui cette vigueur soudaine, cet imprévu punchy qui transforme tout protocole en moment de flottement, décalé et inédit. Il ne s’arrête jamais vraiment, le nouveau président : à peine une main desserrée il embrasse déjà un autre visage, répond à une autre question, désigne un nouveau ministre, enfile une paire de baskets, court un instant, revient, expose sa sueur, ressort visiter Angela d’Allemagne, revient, consulte, réfléchit, console Devedjian, arrondit Coppé, confirme Kouchner, installe Cécilia et repart courir.

Il ne s’arrête jamais. Mais il n’oublie rien. Pied de nez masqué en hommage à ceux qui prétendaient être entrés en résistance depuis son élection (de valeureux combattants : Diam’s, Noah, Gérard Miller ou Bénabar) il demande que chaque lycéen du peuple de France entonne, non la Marseillaise, ne brandisse pas un drapeau, mais entende l’ultime lettre, les derniers mots d’un jeune homme parti debout dans une époque où la guerre n’était pas un concept, le fascisme une insulte et Aragon un auteur de la Pléiade. Guy Môquet était son nom. Communiste, résistant, qui écrit aux siens la veille de sa fin : « Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé, je vais mourir ! ». La lettre commence ainsi, et il est vrai que ce point d’exclamation là en impose. S’ensuit quelques phrases où Môquet salue toute sa famille, avant de conclure : « 17 ans et demi, ma vie a été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous. » (...) « Je ne peux pas en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, je vous embrasse de tout mon cœur d’enfant. Courage ! Votre Guy qui vous aime ». Cette lettre-là, implacable, émouvante, Sarkozy voudrait qu’elle soit lue « en début d’année à tous les lycéens de France. » Pourquoi ? "Il est essentiel d’expliquer à nos enfants ce qu’est un jeune Français, à travers le sacrifice de quelques-uns, l’anonyme grandeur d’un homme qui se donne à cause plus grande que lui", a-t-il dit. "Que les enfants mesurent l’horreur de la guerre et à quelles extrémités barbares elle peut conduire", a-t-il ajouté.

C’est donc sous le signe du sacrifice, de la résistance, du « devoir de mémoire » aussi, que Sarkozy a placé sa journée d’investiture. Ne pas oublier. Tout n’est pas à balayer d’un revers de main, tout n’est pas que barricades et mois de mai. Tout souvenir n’est pas repentance. Guy Môquet au milieu des affriolantes tenues des filles Martin, c’était un brin surprenant, mais c’est aussi cela, le style Sarkozy. Un jour Blum, un autre Jaurès, un jour Bigard, un autre Macias. Un mélange des genres. Un jour au Fouquet’s, un jour au bois de Boulogne, un jour à Malte, un jour à Brégançon. Un jour Kouchner, un jour Attali, approché lui aussi, pour une « mission », comme George Marc Bénamou, Hubert Védrine, Claude Allègre, ou Jean-Pierre Jouyet, dernier venu, qu’on dit proche du couple Hollande Royal. Sarkozy débauche, pour énerver Julien Dray, et il ébauche aussi, son gouvernement, autour de François Fillon, enfin Premier ministre officiel.

Devraient figurer six femmes : Alliot Marie (Intérieur) Rachida Dati (Justice) Valérie Pécresse (Recherche et enseignement supérieur) Roselyne Bachelot (Santé et Sport) Christine Lagarde (Agriculture) et Christine Albanel (Culture) et huit hommes (pas la parité !) mais ça pourrait changer : Kouchner (Affaires étrangères) Juppé (Environnement) Hortefeux (Identité nationale) Morin (Défense) Borloo (Emploi) Eric Woerth (Budget) Xavier Bertrand (Affaires sociales) Xavier Darcos (Education) et donc Jean Pierre Jouyet (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes).

A peine la liste confirmée, ce matin avant 10 heures, Sarkozy sera déjà sur le point d’embarquer pour Toulouse, direction Airbus, pour rendre compte des discussions qu’il a eu avec Merkell sur EADS. Toujours en mouvement, tout le temps, le nouveau président a déjà annoncé qu’il souhaitait traiter tous les dossiers en même temps, vite, et obtenir des résultats probants partout. Réactivité, efficacité, popularité. Il faut que ça transpire et que ça se voie. Pour ne pas laisser de place à la gauche, pas le temps de se refaire une santé, cette gauche socialiste qui a dû annuler en catimini les festivités annoncées par Royal le soir de sa défaite. Pas de grand rassemblement « façon Charléty » pour remercier Ségolène, qui bronze en Tunisie. Officiellement, Hollande (qui va bientôt la rejoindre à Djerba) n’a plus d’argent dans les caisses. Pas de bras, pas de chocolat. Officieusement, le PS est au plus mal, soufflé par le deuxième effet Kouchner, qui n’a pas fini de faire des vagues, et qui laisse les éléphants, réformateurs ou non, à leur triste sort d’espèces en voie de disparition. Plus le PS s’affaisse, plus Sarkozy accélère, dirait-on, comme pour distancer le plus possible cette opposition peu imposante, qui ne sortira pas la tête de l’eau avant les législatives, sauf miracle. Les premiers sondages donnent un sacre de plus à la majorité présidentielle. « Que des sondages » persiflera Solferino, mais des sondages qui reflètent souvent une exacte réalité.

Il court, il court, Sarkozy, il est passé par ici, il repassera par là, c’est bien connu, une sorte de moderne-politique nouvelle dans l’hexagone, une tournée promotionnelle géante de l’UMP pour un film à gros capitaux prévu pour rester sur les écrans pendant cinq ans, pas moins.

P.P

mercredi 16 mai 2007

Holp-uPs de Sarko sur le Magot électoral de Bayrou

La succession des manoeuvres "d'Ouverture" en trompe l'oeil de Sarkozy 1er, le Président Soleil, ne laisse plus de place au doute. Sarko l'ardent défenseur de la "clarté" politique en avril nous joue un nouveau numéro d'illusionistes.
L'idée d"ouverture Politique", introduite par Bayrou, ce n'est, donc, plus la confusion, le retour à la 4ème République, l'immobilisme, que Sarkozy candidat condamnait meetings après meeting, etc, etc.

Non. Notre Sarkozy 1er, aussi soucieux de son image que de ses prébendes, décide
d'être son propre "Jacques-Louis David" et donne le ton . Cet habile "voleur de couleurs" politiques ( Rose avec Besson, Orange avec Morin, Rouge avec Hanin, etc) redessine à sa guise Un tableau politique le plus favorable à son Pouvoir et à son Image pour les 5 prochaines années. Ce qu'il a fait avec le paysage médiatique il le reproduit sur le paysage politique.

Comme de toute évidence, un centre Libre et Autonome sous la houlette de Bayrou, serait sa pire menace ( surtout quand on voit à quoi est réduit le PS ). Mieux vaut éviter cette véritable Menace Politique capable de ternir, avec force et justesse, l'image de L'exercice du Pouvoir de Sarkozy 1er. Critiques qui seront d'autant mieux perçues par l'opinion, que ce même Centre saura dire et soutenir les bonnes réformes que mènera Sarkozy 1er.

Que nenni, Sarkozy 1er , a trouvé une astuce pour être le seul maître de son tableau. Créer un Centre à son image et sous son égide. Oui, Oui, je ne vous parle pas de science fiction. Ce n'est pas non plus, un spectacle d'illusionniste mais de la politique, paraît-il...

Extrait d'une dépèche Reuters (15 mai 2007) :
"Le président du Parti radical de gauche (PRG) Jean-Michel Baylet a annoncé, à l'issue d'un entretien avec Nicolas Sarkozy, son intention de créer "un grand parti radical du centre" après les élections législatives."


AZ

mardi 15 mai 2007

Le "Mo Dem" fait son Réseau

Posted by Picasa
( photo prise par Bibi © Tous droits réservés 2007 )

Aux dernières nouvelles, on parle de plus de 60 000 Pré-Adhérents au nouveau " Mouvement Démocrate". Ce nouveau mouvement lancera le 24 mai au Zenith sa campagne législative.

DSK : L'éléphant dans une Tour d'Ivoire

DSK fait partie de ces hommes politiques pour qui j'ai toujours eu une forme de respect . Un homme qui montrait qu'on pouvait être au PS et être réaliste ("ancré dans le réel" comme il aime à le rappeler en ce moment. )
Qu'on pouvait :
- Porter des idées et des valeurs de "gauche" et bien comprendre l'Economie de Marché , sans exagérations, ni fantasmes.
- Avoir fait HEC et continuer à chanter l'Internationale à la fleur de l'âge.
- Etre né à Neuilly et devenir maire de Sarcelles, .etc ..

Bref une synthèse aussi atypique que généreuse et courageuse qui n'a malheureusement pas donné un parcours politique empreint d'audace et de courage.

l'éléphant DSK a préféré le confort de la tour d'ivoire "PS " aux chemins de traverse. Conserver les privilèges d'homme de Grand Parti, plutôt que de se risquer à ouvrir de nouvelles voies politiques.
Privilégier "les petits arrangements entre apparatchiks " plutot que de prendre le risque de dialoguer avec des gens au parcours différent*. Et c'est d'ailleurs sur ce prétexte qu'il s'est refusé à toute ouverture avec Bayrou, avant le 1er tour . C'est pourtant dans la synthèse de femmes, d'hommes aux parcours différents qu'on donnait ses chances à une véritable nouvelle donne politique . Mais l'éléphant a la reconnaissance du ventre. En restant dans les rangs, il s'assure un siège ou un fauteuil. Alors que Bayrou courrait ( et court encore ) le risque de tout perdre en se détachant des grandes familles politiques. ça aurait été un comble qu'un éléphant comme DSK prenne le risque de devenir une souris. Babar n'est pas Mickey

Quand Bayrou tentait de faire bouger les lignes, DSK se réfugiait dans le rôle du bon soldat en défendant mordicus le PS et la Candidate PS. La loyauté au Parti avant la loyauté aux idées et à la France.

Si bien qu'aujourd'hui, les barissements à répétition de DSK résonnent comme les caprices d'un éléphant désireux de devenir le roi Babar dans la Tour d'ivoire. Il ne prend pas de nouveau chemin, il dit juste qu'il a de meilleures recettes pour faire tourner la boutique. Il sonne la charge contre les autres Hollande, Fabius, Royal, pour mieux les mettre à l'écart et se retrouver seul maître dans la tour d'ivoire.

DSK ne propose pas de changer la façon de faire de la politique en France, non, il propose juste de changer l'enseigne d'un vieil appareil politique, avec de nouveaux slogans et éventuellement des nouveaux logos, histoire de mieux appater le chaland.

A HEC ça s 'appelle du Marketing , au PS de la Politique. De là à parler de Marketing politique...


* Pour le souvenir - extrait du Nouvel Obs 19/04/2007 :

"Surtout, DSK a repoussé les appels du pied du candidat UDF. "Je n'ai aucun contact avec François Bayrou et je ne souhaite pas en avoir. C'est flatteur et gentil de sa part, une fois, de considérer qu'il me trouve quelques qualités. Ça devient un peu ridicule à répétition", a-t-il grincé. "Si je pouvais par votre voix lui transmettre l'idée de faire campagne sur ses propositions plutôt que sur les individus qui soutiennent Ségolène Royal, ça me réjouirait"."

jeudi 10 mai 2007

Le "Mo Dem"* est né aujourd'hui !

Le Mouvement Démocrate, alias le Mo Dem , est né aujourd'hui.

J'ai eu l'occasion d'y assister. C'était un évènement à la fois passionnant et encourageant

Très prochainement qqs commentaires persos

AD-Z

lundi 23 avril 2007

Et c'est reparti pour 5 ans ...

6,8 millions de Citoyens ont fait un pari courageux le 22 avril en votant "François BAYROU". Un choix peu évident qui l'avant-veille encore faisait trembler "le Monde"

Pourtant, en ces lendemains d'élection, même si finalement, c'est le schéma sans surprise "gauche/droite" qui s'est imposé. C'est autre chose qui envahit le débat national et occupe les esprits :
Qui saura, du PS ou de l'UMP, saisir et récupérer cette imprévisible vitalité populaire et ce formidable élan citoyen qui s'est exprimé en dehors des schémas convenus ?

Car ce n'est pas rien : 6,8 millions de citoyens qui ont décidé d'activer leurs deux lobes cérébraux ( droite et gauche) plutôt que de succomber aux réflexes pavloviens que les sempiternelles alarmes du PS et de l'UMP désiraient activer.

Non pas que le reste du corps électoral soit à condamner ou à ridiculiser. Le message n'est pas là. Un "Le Pen" n'a pas pu s'empécher de "cracher" son venin amer le soir des élections , pas un Bayrou.

Ce qui est, donc, reparti pour 5 ans... c'est n'est pas 5 ans de vieille politique pliée sous le poids des vieux clivages.

Ce qui est reparti, c'est 5 ans d'une politique nouvelle faite de plus d'ouverture . Cette ouverture que la campagne de Bayrou a imposé dans le paysage français en dépit de toutes les attaques et les moqueries.

5 ans, et même plus, de Politique animée par une farouche volonté de conjuguer toutes les Forces qui composent la Nation Française. Une Volonté capable d'imaginer des solutions en dehors des pensées pré-fabriquées et d'ouvrir de nouvelles voies hors des sentiers battus.

Une politique qui ne se lassera jamais d'innover, d'essayer, d'expérimenter, de se remettre en cause et de tout tenter pour faire travailler ensemble tous les français dans le respect et la fraternité. La faternité entre eux mais aussi avec l'Europe et le reste du Monde.

Il y a encore quelques mois la Politique ne me disait rien qui vaille . Je dois remercier François Bayrou pour avoir montrer qu'en osant bouger un peu les lignes, d'autres horizons étaient possibles.

L'espoir ne s'arrête pas le 22 avril à 20h00. Car, en définitive , la leçon que je tire de cette campagne et l'espoir que je nourris, grâce à Bayrou : c'est ce que ce ne sont pas seulement 6,8 millions d'électeurs mais bien tous les français* qui ont deux hémisphères : un gauche et un droit.

Et que quand les deux hémisphères marchent ensemble, les choses peuvent bouger !

[ pour l'instant je ne sais pas si ce blog poursuivra son existence - qu'en pensez vous ? ]

*pas que les français, tous les humains aussi :-)

jeudi 19 avril 2007

"Gauche - Droite" à la sauce UMP / PS



Pour bien comprendre en quoi les débats PS vs UMP sont enrichissants , il suffit de regarder leurs attaques contre Bayrou :

Le PS avec Jospin accuse Bayrou d'être à droite
Avec Sarko, c'est une stratégie radicalement différente, on l'accuse d'être de Gauche.

Il y a encore 2 semaines, tous les pontes de l'UMP défendaient l'équation " bayrou = Immobilisme. Alors que Ségolène faisait dans la nuance " Bayrou = immobilisme le plus absolu"

mardi 17 avril 2007

La Gauche et la Droite cherchent des soutiens même chez les morts !

Après avoir fait peur aux français avec la menace d'un nouveau "21 avril, La Droite et La Gauche élargissent leur comité de soutien au royaume des morts.
D'un côté, Sarkozy est parti se recueillir sur la tombe de De Gaulle et a parlé sur TF1 de son lien à Jean Paul II .
Ségolène a quant elle utilisé lors de son meeting de Nantes le slogan " la force tranquille" qui avait fait gagner Mitterrand en 1981.


C'est vrai qu'à côté le projet de Bayrou fait pâle figure, une alliance "centre-gauche" "centre droit", c'est moins fantastique qu'une alliance entre des morts et des vivants.

lundi 16 avril 2007

Ségolène Contre Exemple de "Démocratie Participative"


C'est tout le charme de Ségolène. A la proposition de débat sur internet elle avait répondu d'emblée "oui !" . Une fois que la blogosphère fait tout le travail pour l'organiser, Ségolène revient sur son engagement et s'en moque Royal ! Un bel exemple de démocratie participative et de respect des media citoyens...

jeudi 12 avril 2007

Spartacus dans l'arène des partis dominants


Dans un articledu figaro intitulé : "François Bayrou, réconciliez la France"
Spartacus, pseudonyme collectif de personnalités socialistes, dont certaines exercent dans la haute fonction publique. Ce Collectif lance un 2ème appel qui commence comme suit :

"
Nous sommes socialistes. Nous sommes de gauche. Nous sommes aussi des citoyens qui voulons un vrai changement et pas seulement des promesses jetées aux quatre vents. [ la suite ]"

mercredi 11 avril 2007

Les barbaratins "Royal "

Après la "bravitude" et autres péripéties verbales , le PS et autres consorts nous explique que le "Contrat Première Chance" n'est pas un "Contrat" !

Voilà de quoi rassurer ceux qui craignaient un CPE version Socialo.

Mais de quoi inquiéter ceux qui ont encore un peu l'amour des mots et qui pensent que la politique commence avec un bon usage des mots et des concepts...

Au passage : Une vidéo assez drôle :
http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=17386

AZ

Royal Canin : Marketing Politique et Niche électorale


Bien qu'il ait été reproché à Ségolène Royal d'avoir manqué à quelques rendez-vous avec certains syndicats et journalistes, il faut lui reconnaître une chose : elle a accordé une interview à Rottweiler Magazine. ( 8000 tirages )

Soit effectivement il y a avait un débat de fond à aborder sur les Rott . Soit il s'agissait d'une vision marketing et panéliste de la politique...

jeudi 5 avril 2007

Ensemble mais pas avec tout le monde

"Mais moi je suis un vieux taureau", confie Sarkozy , en observant que l'effritement des intentions de vote en faveur de M. Bayrou est concomitant de la visite du candidat UDF à Saint-Denis. Dans les réservoirs centristes de province, "ça coûte cher les images du "20 heures"", analyse-t-il.( le monde - 05 avril 2007 )

En résumé, pour Sarkozy, la compagnie des gens du 93 fait perdre des voix ! Quelle belle philosophie...



mardi 3 avril 2007

Un désir d'avenir bien gris

Paroles de Militants :
"Je me bouche les oreilles, j'éteins la télé, et je vote Ségo".
( article du monde du 03 mars )

"Ségolène Royal, ça n'est pas mon truc. Plus je l'entends parler, moins j'ai envie de voter pour elle, raconte Rémi L. Il faudrait changer beaucoup de choses. Mais je me suis fixé une ligne, le clivage existe, je vote à gauche. J'irai donc les yeux fermés jusqu'à l'isoloir. Et les oreilles bouchées, accessoirement."

"Du coup, je n'écoute pas beaucoup la campagne". Avec des amis, elle a eu l'idée de lancer une pétition : "On vote pour toi, mais tais-toi." Elle a renoncé : on aurait pu y lire une adresse machiste. "Mais que l'on soit clair : ce n'est pas parce que c'est une femme que ça me réconforte de voter par défaut."


Ensemble TOUT devient possible pour SARKO


Outre le slogan, on aime l'arrière-plan qui montre l'endroit où sarkozy a passé une grande partie de sa vie : Neuilly Sur Seine ... pour ceux qui n'aurait pas reconnu