mercredi 6 juin 2007

Paradoxes du JE démocratique ( partie I )

A l'instar de nombreux français, je me suis passionné pour ces présidentielles. L'enjeu était, à l'époque, de choisir le chef de l'Etat. La personne qui siège tout en haut de l'exécutif. La Personne qui allait ensuite nommer souverainement un gouvernement. Bref, La personne qui sera tout en haut. Celle qui, par définition même, est la plus loin de moi, citoyen lambda.

D'ailleurs l'élection au suffrage universel du Président de la République n'a pas toujours été la règle. De Gaulle ne l'a ré-introduit que le 28 Octobre 1962, par référendum. Tandis que la IIIe et la IVe république avait pris soin d'écarter ce mode de scrutin pour effacer le mauvais souvenir du Second Empire instauré par le "prince-président"(sic) Napoléon III en 1852.

Le paradoxe que je n'arrive pas m'expliquer provient de cette effervescence à donner sa voix à celle ou celui qui sera tout en haut de l'éxécutif et à qui j'aurais moins de chance de faire entendre ma voix ces 5 prochaines années !

Tandis qu'à l'opposé, je me rends compte de ma léthargie au moment de choisir la ou le parlementaire de ma circonscription. Alors que finalement c'est l'élu qui est la plus à même de faire entendre la voix du citoyen lambda aux plus hautes instances de l'Etat.

Jusqu'à maintenant je n'arrive pas vraiment à m'expliquermon attitude, j'ai une petite idée ( à suivre )

AZ

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